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Sénégal : le ceebu jën – thiéboudiène – inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco !

Date de publication: 07 février 2022 / Nourriture

Confirel ne le sait que trop : le bien-être se nourrit d’une bonne cuisine. C’est pourquoi nous voulons partager la joie des collaborateurs sénégalais du Groupe de voir un plat national de leur pays – le thiéboudiène –  inscrit par l’Unesco, en fin d’année dernière, sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité

Appelé  ceebu jën en wolof, c’est un plat qui trouve ses origines dans les communautés de pêcheurs de l’île de Saint-Louis au Sénégal, écrit l’Unesco sur son site. « Bien que les recettes varient d’une région à l’autre, le plat est généralement fait à base de darne de poisson, de brisures de riz, de poisson séché, de mollusques et de légumes de saison, tels que les oignons, le persil, l’ail, le piment, les tomates, les carottes, les aubergines, le chou blanc, le manioc, la patate douce, le gombo et le laurier », poursuit le communiqué qui note que « la qualité du poisson et le choix des légumes sont déterminés par l’importance de l’événement ou le degré d’affection que l’on porte à l’invité. »

La recette et les techniques de préparation se transmettent traditionnellement de mère en fille. Dans la plupart des familles, le ceebu jën se mange à la main, mais il est souvent d’usage d’utiliser des cuillères ou des fourchettes dans les restaurants.

Ce plat est lié à des pratiques culturelles spécifiques, relève l’Unesco. Par exemple, il est interdit de s’asseoir avec un genou levé, le bol doit être tenu de la main gauche et les grains de riz ne doivent pas tomber en mangeant. Le ceebu jën et les pratiques qui y sont associées sont considérés comme une affirmation de l’identité sénégalaise. »

Parce qu’il a gagné les faveurs des papilles de toute l’Afrique, il n’est que justice que son origine sénégalaise lui soit reconnue. C’est fait !

Puisque nous parlons merveilles culinaires, notons que le Cambodge, pour sa part, a déposé en 2019 une demande d’inscription sur cette même liste du num banh chok, des nouilles de riz, traditionnellement servies avec du somlor kari, un curry khmer, ou du somlor proher. Le somlor proher est une soupe dont l’ingrédient principal est une purée de poisson accompagnée de citronnelle et d’autres herbes et épices cambodgiennes.